C’est une expertise croisée qui a été portée par l’AEPF et l’ANLCI (Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme) le 27 juin dernier sur la question des personnes en situation d’illettrisme et d’illectronisme afin d’en cerner précisément les publics, de partager des pratiques et de réfléchir aux différentes ressources mobilisables en réponse à leurs besoins.
L’écrivain public, parce qu’il est potentiellement sollicité par des personnes en situation d’illettrisme et/ou d’illectronisme est une ressource d’importance, notamment quand il est sensibilisé à la question. En effet, il apparaît que la situation d’illettrisme peut être invisibilisée par des contingences matérielles (démarche ponctuelle, temps du rdv…) par des stratégies d’évitement (oubli de lunettes, demande de relecture du courrier à voix haute) car beaucoup de personnes éprouvent de la gêne voire une grande honte à dire la difficulté. A contrario, les situations d’illectronisme sont aisément identifiables car les personnes expriment plus facilement leurs difficultés face au matériel électronique et à l’outil informatique désormais indispensables, suite à la dématérialisation des démarches administratives.
L’écrivain public est un relais précieux dans la lutte contre l’illettrisme et l’illectronisme, en informant son usager (s’il tient une permanence) ou son client (s’il travaille à son cabinet) de l’existence de l’ANLCI et du dispositif d’aides mis en place pour réapprendre l’autonomie et la confiance en soi qui en découle.
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